Établi à Paris en 1951, Piza apprend la gravure auprès de Johnny Friedlaender, perfectionnant son art de la gouge et du burin et les techniques d’eau-forte, taille-douce, aquatinte et pointe-sèche.

Se libérant progressivement de la figuration, l’artiste poursuit à partir des années 60 une veine constructiviste: les formes s’affinent sur des fonds travaillés délicatement.

Il développe peu à peu une nouvelle technique de gravure en creusant très profondément le métal. Ses matrices deviennent des véritables bas-reliefs. Ceci lui permet de tirer ses gravures en un seul passage : les couleurs capturées dans les entailles profondes ne peuvent se mélanger. Cette technique lui permet surtout d’augmenter le relief du papier. Ces gravures seront exposées à la Documenta de Kassel en 1959 ; cette même année, il remportera le Prix de la meilleure gravure à la Cinquième Biennale de São Paulo.

Ses recherches finissent par le faire décoller du papier, explorer les formes dans l’espace. Mais la gravure l’accompagna jusqu’aux dernières années de sa vie.

Au total, ce seront environ 400 estampes.  En voici quelques-unes.

Un jeu complet de cette production est conservé à la Pinacothèque de l’État de São Paulo. La BNF en compte 183 dans ses collections.